La spiruline est une cyanobactérie apparue il y a 3 millions d’années sur Terre. Elle se développe tout autour de la ceinture tropicale de façon naturelle dans les lacs avec un pH élevée, on peut la retrouver au Mexique, Tchad, Chine, Inde, dans les Andes, Kenya, Maroc...
Elle est utilisée au Tchad, notamment dans la région du Kanem depuis le IXeme siècle sous forme de galette séché appelé “dihé” pour lutter contre la malnutrition. Les colons, quant à eux, découvrent la spiruline chez les Aztèques sous le nom de “tecuitlatl”, mais ils assècheront les lacs où elle est produite pour les transformer en terres cultivables.
La spiruline finie par tomber dans l’oubli durant plusieurs siècles. Elle est redécouverte dans les année 50 par des scientifiques, et commence à être commercialisé dans les 70.
Aujourd’hui, les propriétés positives de la spiruline sont reconnus par l’OMS et l’UNICEF. Elle est considérée comme un aliment d’avenir pouvant avoir un rôle majeur dans la lutte contre la malnutrition. Elle est constituée de 70% de protéines, 15% de glucides, 5% de lipides, 7% de minéraux et de 3% d’eau, ce qui en fait l'une des meilleures sources d’apport en protéines dû à sa faible demande en eau. Très prisée des sportifs pour ses propriétés de récupération et des personnes en carence, la spiruline trouve de plus en plus sa place dans nos assiettes en tant que complément alimentaire.
À l’Ouest de Madagascar se trouve Belo-sur-Mer, un village de pêcheurs et de charpentiers navals qui abrite l’ONG Dry Forest. Les habitants vivent principalement de la construction de boutres, et du transport de fret en cabotage qui lui est associé. Belo-sur-Mer se distingue également par sa vaste saline, la plus importante de l’île. Elle fournit du travail à une grande partie de sa population locale.
Dry Forest est une ONG présente sur le parc national Kirindy Mite, ce parc situé dans la région du Menabe abrite le plus grand nombre de baobab au monde. Il faut savoir que sur les 8 espèces de baobab au monde, 6 sont endémiques de Madagascar.
Sur place, je médiatise les actions conjointement liées de Dry Forest et du Madagascar National Park. Chaque année, les feux de brousse, le plus souvent engendré par des activités anthropiques, diminue la surface de la forêt sèche du Menabe. Dry Forest avec l’aide du Madagascar National Park, plante chaque année plus de 83 000 arbres, dont 20 000 baobabs (source : de l’ONG durant la campagne 2021-2022). Dry Forest est également étroitement liée aux villages situés sur le territoire du Kirindy Mite et engage de nombreuses personnes pour prendre soin des pépinières qui seront utilisées quelques mois/années plus tard lors d'une campagne de reforestation.